Communiqué FNC néonicotinoïdes
Les chasseurs soutiennent Nicolas HULOT sur l’interdiction des néonicotinoïdes
Issy-les-Moulineaux le 27 juin 2017
La Fédération Nationale des Chasseurs se réjouit de l'arbitrage du Premier ministre Edouard PHILIPPE concernant le maintien de l'interdiction dès 2018 des pesticides néonicotinoïdes en raison des conséquences catastrophiques de ces produits sur la petite faune de plaine.
La Fédération Nationale des Chasseurs est du même avis que Nicolas Hulot et souhaite que l'on ne revienne pas sur cette interdiction qui introduit néanmoins des dérogations jusqu'en 2020 afin de permettre aux agriculteurs et aux industriels de s'adapter.
C'est d'ailleurs grâce à la mobilisation sans faille des députés du Groupe chasse de l'Assemblée nationale et en particulier de son président Philippe PLISSON (PS) et de son vice-président David DOUILLET (LR) que la loi de 2016 pour la reconquête de la biodiversité a introduit cette interdiction, très critiquée par le monde agricole.
Lors du congrès de la Fédération Nationale des Chasseurs le 14 mars dernier 2017, le futur Président de la République Emmanuel MACRON avait salué notre « combat gagné au Parlement pour l'interdiction dès 2018 des néonicotinoïdes qui tuent les abeilles ».
Il avait alors précisé que son programme agricole allait encore plus loin « pour interdire progressivement les pesticides les plus dangereux car ils impactent la santé humaine, les sols, mais aussi la petite faune de plaine ».
C'est dans ce contexte que la Fédération Nationale des Chasseurs souhaite que la réforme de la Politique Agricole Commune intègre un volet faune sauvage et habitats, qui soit ambitieux et qui concerne aussi les pesticides et autres perturbateurs endocriniens.
Pour Willy SCHRAEN, « les rencontres prévues dans les prochaines semaines avec le ministre de l'Agriculture Stéphane TRAVERT et le ministre de la transition écologique et solidaire Nicolas HULOT vont être essentielles ». Le Président des chasseurs de France « souhaite que l'on ose enfin promouvoir des pratiques agricoles et forestières qui soient clairement compatibles avec le développement d'une faune sauvage abondante et diversifiée ».