Chers amis chasseurs du Pas de Calais,

Je suis depuis mercredi l'avancement du passage en première lecture de la loi Biodiversité à l'assemblée Nationale. Cette loi proposée par le gouvernement se présente comme un nouveau moyen législatif de détruire la chasse Française, offrant aux élus verts la possibilité de déposer des amendements et de tirer à boulet rouge sur notre activité.

En effet, les amendements déposés par les députés écologistes et certains députés PS, s'enchaînent inlassablement dans un hémicycle désert, car les parlementaires sont pour beaucoup investis localement dans la campagne des départementales qui bat son plein.

A l’opposé, d’autres députés UMP et PS proposent quant à eux des amendements ayant pour objet de contrecarrer certains points de cette nouvelle loi néfaste à l’activité cynégétique.

Néanmoins, même si la plupart des amendements anti chasse ont été rejeté à une, deux ou trois voix prêts (fin de la chasse le dimanche, fin de la chasse de nuit ou même l’extension de la souffrance animale aux espèces sauvages), la tendance s'est renversée jeudi en fin d'après-midi, laissant passer une série de textes qui sont littéralement une déclaration de guerre. C’est vrai qu’il n’y avait plus que 13 députés dans l’hémicycle ! Je vous cite rapidement la fin de la chasse à la glu pour nos amis du Sud, l'interdiction de chasser certains mammifères en période de reproduction après la mise bas et pendant la période de dépendance, et ce n’est pas fini comme dit la pub...bref un super programme où nous allons prendre très très cher! Vous trouverez sur notre site et sur le Facebook de la fédération, quelques extraits des débats parlementaires.

La Ministre nous avait déjà témoigné mercredi tout son soutien en nous posant un lapin pour son audition devant le congrès des chasseurs, et c’est bien cette même ministre qui s’est employée à souffler le chaud et le froid sur les différents amendements depuis 2 jours. Une fois pour, une fois contre et tout le monde sera content…et bien pas moi !

Tout cela n'augure rien de bon, et même si nous n'en sommes qu'à la première lecture, il est urgent que nous posions tous les bonnes questions à nos députés, en leur conseillant de rapidement se reprendre afin de défendre bien mieux les intérêts de la Chasse et de la Ruralité dans son ensemble.

Willy SCHRAEN

Président