Groupe d'étude Chasse et territoire de l'assemblée nationale
FLASH INFO
Le Groupe d’études Chasse et Territoires de l’Assemblée nationale enfin opérationnel
Issy-les-Moulineaux, le 4 mars 2013
- 1)L’histoire de cette élection
Mercredi 27 février 2013, Philippe Plisson, député PS de Gironde a été élu président du groupe d’études Chasse et Territoires de l’Assemblée Nationale par le bureau de l’Assemblée nationale à l’occasion d’un vote sous haute tension.
Le groupe d’études Chasse et territoires était le dernier groupe d’études à ne pas avoir de président, en raison d’une opposition farouche entre le groupe parlementaire UMP, présidé par Christian Jacob, et celui du PS, présidé par Bruno le Roux.
Lors de la répartition des présidences des groupes d’études, le groupe socialiste avait annoncé son souhait de réserver la présidence du groupe Chasse à un député socialiste, conformément à la procédure habituelle qui veut que ce groupe soit toujours présidé par un député de la majorité parlementaire de l’AN. Les députés PS se sont immédiatement mis d’accord sur le nom de Philippe Plisson, pour la présidence de ce groupe à haute valeur symbolique.
C’est à ce moment-là que la FNC a diffusé l’information sur la prochaine arrivée de Philippe Plisson à la présidence du groupe. Ce dernier a été associé par le gouvernement à toutes les réunions « chasse » à Matignon et chez Delphine Batho. Depuis la fin de l’été, la FNC travaille avec lui de façon permanente, avec une grande facilité et beaucoup de pragmatisme.
Toutefois, le président du groupe parlementaire UMP, Christian Jacob, appuyé par David Douillet, député UMP des Yvelines, ont continué à plaider pour que ce groupe fasse l’objet d’une coprésidence PS-UMP. Cela aurait été une grande première, et David Douillet souhaitait légitimement être le coprésident de ce groupe d’études.
Ils ont presque obtenu gain de cause pour la coprésidence dans le cadre d’une négociation avec les représentants du groupe parlementaire PS, lors d’une réunion de répartition des présidences des groupes d’études.
Entre temps, le président du groupe UMP a changé son fusil d’épaule en demandant que la coprésidence soit assumée par Marc Lafineur, député UMP du Maine et Loire, ancien Secrétaire d’Etat aux anciens combattants.
Dans le même temps, le groupe parlementaire socialiste et le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, ont considéré que le groupe Chasse et territoires devait être nécessairement présidé par un élu de la majorité gouvernementale, comme cela s’est toujours fait.
Il a fallu que le bureau de l’Assemblée soit saisi d’un vote pour que le choix définitif soit arrêté, avec une grande détermination de la part de Claude Bartolone.
Déjà en 2007, l’élection du président du groupe chasse, n’avait pas été un long fleuve tranquille. Plusieurs fois repoussée, l’élection avait fait l’objet d’une virulente polémique interne au sein du groupe parlementaire UMP. A cette occasion le groupe PS n’avait pas demandé de coprésidence, mais 4 députés UMP voulaient absolument cette présidence.
Il avait fallu attendre plusieurs mois et le vote du bureau du groupe UMP pour départager les candidats et obtenir un président en la personne de Jérôme Bignon.
Au Sénat, l’élection de Jean-Jacques Mirassou, sénateur PS de Haute-Garonne, à la présidence du groupe d’études Chasse et Pêche, a fait l’objet des mêmes polémiques entre les groupes PS et UMP. Toutefois, le principe de confier la présidence du groupe à un représentant de la majorité sénatoriale a vite été considéré comme un choix de bon sens, pour mieux défendre la chasse.
Néanmoins, il est rassurant de savoir qu’à partir de maintenant le groupe chasse de l’AN va fonctionner sans clivages politiques avec des vice-présidents de toutes les sensibilités du Parlement, et des participants de tous les groupes politiques.
- 2)L’interpellation des présidents des FDC auprès des parlementaires
Un certain nombre d’entre vous a déjà rencontré ses parlementaires, notamment les nouveaux, afin de leur présenter la réalité du travail de votre fédération et d’établir des liens étroits, quelle que soit la sensibilité politique.
A cette occasion, vous avez sans doute rappelé l’importance d’adhérer au groupe chasse de l’Assemblée afin de pouvoir disposer de toutes les informations sur les dossiers nationaux qui concernent la chasse.
Comme il a fallu 8 mois pour obtenir l’élection du président, il serait souhaitable que vous preniez l’initiative de recontacter vos parlementaires avec un courrier personnalisé, suivi d’un contact téléphonique ou d’une entrevue, afin qu’ils n’oublient pas de s’inscrire.
Il est impératif que le groupe chasse reste le plus grand groupe d’études, surtout dans la période actuelle où de nombreux projets de loi vont impacter sur notre activité. Il faut donc tout faire pour en motiver le maximum grâce à vos contacts personnels.
Toutefois, il faut insister sur le fait que ce n’est pas leur présence physique aux réunions du groupe qui vous importe, mais le fait qu’en étant inscrits, ils seront destinataires de toutes les informations et de toutes les alertes sur les sujets qui concernent aussi les chasseurs de leur département. Il faut reconnaitre que les parlementaires ont plusieurs réunions en même temps lorsqu’ils sont au Parlement les mardi, mercredi et jeudi.
Thierry Coste
Conseiller politique de la Fédération Nationale des Chasseurs